Fin du changement d'heures : Turbulences dans le transport aérien international
Au plaisir d’une grande part d’européens, l’évocation de l’arrêt du changement d’heure n’est pas accueillie avec le même enthousiasme par les compagnies aériennes.
MISE A JOUR [07/11/2018] La Commission européenne avait annoncé à la rentrée de septembre, la fin du changement d’heure dans l’UE dès 2019. Bruxelles a revu le délai de mise en place jugeant celui-ci trop court pour aboutir à une harmonisation des fuseaux horaires des Etats membres et une organisation fluide des compagnies aériennes. Il est maintenant prévu que le projet soit effectif pour 2021.
En effet, les horaires de vols sont définis avec l’ensemble des acteurs du transport aérien mondial longtemps à l’avance et permettent d’optimiser les possibilités de correspondances et diminuer les temps d’escale. Deux grandes conférences sont organisées chaque année, pour attribuer les créneaux horaires sur les aéroports les plus demandés. Ainsi tout est calculé et déterminé par anticipation en prenant en compte les changements d’heures.
[MISE A JOUR] D’après le calendrier de Bruxelles, le 31 mars 2019 serait le dernier passage obligatoire à l’heure d’été. Or, cela semble difficile de prendre en compte cette mesure à cette date pour le transport aérien car les programmes de l'été prochain ont déjà été demandés [MISE A JOUR].
Ne plus changer d’heures en Europe revient à décaler chaque vol d’une heure dans les aéroports à destination qui n’auront alors plus de possibilité d’atterrissage, car le créneau horaire sera déjà pris par un autre vol. A moins que les compagnies européennes décident de décaler l’heure de départ au risque de compromettre certaines correspondances…
Et comme les pays européens ont le choix entre l’heure d’été et l’heure d’hiver, les vols internes au continent seront également perturbés.
L’IATA estime qu’un délai de dix-huit mois est nécessaire pour la mise en place de cette mesure.
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